Sur l'île de Kauai, on peut y séjourner plusieurs semaines, programmer une randonnée quotidienne, s'enthousiasmer à chaque fois par le spectacle offert et finalement partir en ayant l'impression qu'on n'a pas tout vu, que des milliers de secrets, de cascades cachées et de crêtes escarpées restent à découvrir. Je loue une voiture et me dirige sur la côte ouest en suivant la route circulaire qui décrit la périphérie de l'île. Le temps me manque et je délaisse le mont Waialeale, la zone la plus humide au monde qui reçoit plus de 12m de précipitations par an, pour le canyon de Waimea. Une prodigieuse balafre qui est d'autant plus incroyable quand on voit la dimension réduite de l'île.
Le long de la route des panneaux indiquent le départ de randonnées mais je ne peux m'arrêter et c'est avec un certain dégoût que j'appuie sur la pédale d'accélérateur et zappe ces différents appels. J'ai choisi un autre parcours qui me permettra de voir la côte Na Pali depuis les hauteurs. La marche en forêt diffère du Kalalau trail. Une randonnée plus facile qui débouche sur un plateau de terre ocre. Une perspective complémentaire et invitante de cette apothéose naturelle. Pour preuve, cette succession de clichés qui ont figé à jamais un mélange d'eau, d'air et de terre.
Keyword - évasion -
vendredi 31 octobre 2008
de l'autre côté de l'île
Par dorian le vendredi 31 octobre 2008, 19:22 - TDM2-Hawaï
samedi 4 octobre 2008
sourires et bonheur sur une île paradisiaque
Par dorian le samedi 4 octobre 2008, 16:41 - TDM2-Fidji
Sur la côte ouest de l'île principale des Fidji, une ribambelle de bouts de terre ont percé la surface de l'océan. Ces monticules sablonneux se regroupent en 2 archipels, les Mamanuca et les Yasawa. Pour s'y rendre, c'est pas bien compliquer puisque tout s'organise depuis Nadi et la plupart des gens prennent un tour comprenant transport en bus jusqu'au port de Denarau, navette en bateau puis formule tout-inclus sur une des îles. Mais si on a un peu plus de temps que quelques jours, on peut sauter d'île en île et y résider le temps qu'on veut.
Lorsque je monte dans le bus matinal rempli de jeunes occidentaux, une bonne dose d'a priori m'envahit quant au type de tourisme sur ces îles. La zone d'enregistrement au port renforce mes soupçons et je suis bien loin de la tranquillité de Taveuni. Je ne me sens pas vraiment à mon aise au milieu de dizaines de touristes. Nous montons à bord du catamaran « Awesome Adventures » et quittons le quai. La vue de la première île chasse mes pensées néfastes sur le tourisme de masse car cette excroissance de vie sauvage symbolise le bonheur pour des milliers de vacanciers. Cette image idyllique souvent contée ou dessinée mais rarement située précisément. Comme si celui qui connaissait son emplacement ne souhaitait pas que « son » paradis soit visitée par d'autre personnes. Pour revenir à cette première île du nom de South Sea Island, un disque d'à peine 50m de diamètre encerclée d'une large plage de sable blanc et en son centre, quelques bungalows blottis au milieu des bananiers et des cocotiers. Le lieu rêvé pour jouer les Robinson Crusoé au 21e siècle. A ce propos, c'est sur une de ces îles que le film « Seul au monde » avec Tom Hanks fut tourné. Nous passons quelques autres îles du groupe des Mamanuca telles que Bounty, Treasure et Beachcomber islands et nous dirigeons vers l'archipel des Yasawa pour finalement arriver sur « mon » île, Kuata.
Une embarcation en bois vient récupérer les touristes (seulement 3) qui ont jeté leur dévolu sur ce bout de terre. Un comité d'accueil entonne la chanson réconfortante de bienvenue et nous débarquons sur la plage. Chemises à fleur, larges sourires, rythme décontracté et présentations succinctes, on se sent déjà bien.
Le regroupement de bungalows appartient au village situé sur l'île d'en face. Un tourisme équitable puisque tout l'argent dépensé va à la communauté. Et cette île a une dimension humaine qui fait chaud au cœur. Car ce qu'on retient de ce type d'expérience outre la superbe plage, la vue époustouflante du haut du rocher et les gracieux fonds marins, ce sont ces rencontres qui se résument par cette phrase : à Kuata, on arrive en inconnu et on repart en ami. Un sourire et une joie de vivre perpétuels et communicatifs, et malgré tous les touristes qui se rendent sur ces îles chaque année, les habitants ont su garder une réelle attache à leurs traditions avec la cérémonie du kava qui se tient tous les soirs au fond d'une cabane en bois. Tranche de vie privilégiée où on discute, plaisante, joue de la musique et chacun, quelque soit son origine ou sa couleur est libre d'y prendre part.
Après avoir beaucoup partagé pendant mon séjour ici et l'impression de connaître chaque membre de la communauté, c'est le cœur gros que je m'éloigne du rivage pour rentrer vers Nadi. Car à l'émotion du départ, s'ajoute le fait que cette dernière traversée sonne la fin de mon escapade fidjienne et la sensation désagréable de ne pas être resté assez longtemps.
samedi 23 août 2008
3 perles dans l'océan indien
Par dorian le samedi 23 août 2008, 20:32 - TDM2-Indonesie
3 joyaux dans un écrin turquoise, un qualificatif non usurpé pour définir Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air. Mais nous avons bien failli ne jamais poser le pied sur ce paradis. Bien qu'un transport rapide relie directement Bali à la plus grande des 3 iles – Gili Trawangan –, nous avons opté pour la solution économique en prenant le ferry. Et pour compliquer la chose, nous avons tout gérer par nous-même : ferry depuis Padang Bay, arrivée chaotique dans le port mafieux de Lembar où l'organisation d'un transport routier vers le port de Bengsal – point de départ pour les îles Gili – s'accompagne d'une bonne dose d'énervement. L'arrivée méritée à Bangsal sonne quasiment la fin du chemin de croix ; plus que 45 minutes de traversée et nous débarquons enfin à Trawangan. Mais les soucis ne sont pas terminés. Pour achever cette journée peu plaisante, nous passons plus d'une heure à chercher un hébergement pour finalement dégoter une chambre trois fois plus chère qu'à Bali pour une qualité inférieure. Vivement demain pour oublier tout ça !
La nuit a effacé les désagréments de la veille, nous nous rendons compte de la magie de cette île. Un disque de verdure complètement ceinturé par un anneau de sable blond. Et une richesse encore plus incroyable se cache à quelques mètres du rivage : un récif corallien inoubliable.
La majeure partie de la journée, c'est sous l'eau que nous la passons. Armés d'un masque et d'un tuba, on se laisse dériver par le courant. Et chaque mise à l'eau déploie son lot de pêches visuelles miraculeuses. Qu'on change d'île ou de pays, les habitants colorés de l'océan indien continuent leurs captivantes valses sous-marines. Mais aujourd'hui, une héroïne éclipse les autres résidents du récif. La tortue imbriquée vole la vedette aux nasons et poissons-papillons. Elle nous octroie un spectacle de tous les instants. On suit chaque tortue qui vole entre deux eaux. Une danse lente et planante. Nage au-delà du temps pour quelques mammifères terrestres qui goûtons les plaisirs d'un autre élément. Notre compagne s'échappe dans le bleu flou des profondeurs de l'océan. Notre mémoire prolonge cette douce et lente fuite.
Gili est un des nombreux joyaux indonésiens, car l'Indonésie regorge de petites îles arrosées d'eau turquoise et truffées de créatures fantastiques. Autant d'eldorados pour plongeurs néophytes ou confirmés. Pour ma part, j'ai rempli mon calendrier pour de futures odyssées sous-marines.
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